Je lisais ce matin un article expliquant que certaines entreprises avaient du mal à faire revenir leurs salariés sur leur lieu de travail. Cela n’est pas surprenant ; à la sortie du confinement nous avons beaucoup entendu parler du syndrome de la cabane, de personnes qui ne voulait plus sortir de chez elle par peur de la contagion, anxiété de retrouver le rythme exigeant d’avant ou simplement découverte d’un nouveau mode de vie qui leur convenait mieux.

Pourquoi auraient-elles toutes changé d’avis aujourd’hui ?

Il est évident que nous n’avons pas vécu tous le confinement et le déconfinement de la même façon.

Ce confinement peut se comparer à une blessure sportive : un sportif de haut niveau ne revient pas sur les terrains à 100% dès son premier match de retour. Il revient progressivement match après match avant de retrouver son plus haut niveau.

Je pratique la course à pied en amateur, et comme beaucoup d’entre nous probablement, je me suis déjà malheureusement blessé. Une entorse du poignet, ne m’a pas empêché de continuer à courir, alors qu’une blessure à la cheville m’a forcée à un retour progressif en augmentant progressivement la distance parcourue au fur et à mesure des sorties.

Pour certains d’entre nous ce confinement a été une blessure à la cheville pour d’autres une blessure au poignet. Nous n’allons donc pas recommencer à « courir » de la même façon.

Il est impératif de ne pas oublier que nous n’avons pas tous le même vécu et que de ce fait la crise sanitaire n’a pas sur nous tous le même impact.

Alors comment rebondir ?

D’abord, de façon progressive, chacun à son rythme.

Pour cela, il est encore plus important qu’avant d’être à l’écoute des autres afin de comprendre si leur blessure est une « entorse de la cheville » ou un « bras cassé ».

Mieux comprendre l’autre permet d’adapter son comportement et de faire évoluer son environnement pour une reprise plus sereine (je vous conseille les services d’Osmose la fabrique du vivre ensemble à ce sujet).

En cette période difficile de retour à l’activité il faut s’accorder plus de discussions informelles avec nos interlocuteurs, qu’ils soient clients ou collaborateurs. Elles permettent d’instaurer un climat de confiance, d’échanger plus librement et de mieux comprendre l’état d’esprit de la personne.

Il faut surtout, ne pas hésiter à parler de ce que l’on ressent pour aider l’autre à exprimer ce qu’il ressent.

Ensuite, il faut se concentrer sur nos progrès et ceux de nos collaborateurs plus que sur la performance.

Avant de pouvoir intégrer les forces spéciales de la marine de guerre américaines, la formation est d’un an et seuls 20% des candidats réussissent. Pour supporter cette formation, très dure et très longue, les futurs « Navy Seals » utilisent la technique des « petites victoires » : Il faut avancer pas à pas, décomposer chaque tâche en petits objectifs immédiats et accessible qui idéalement peuvent s’inscrire dans une journée et se concentrer sur un seul objectif à la fois.

Pour prolonger la métaphore sportive, nous sommes encore dans une période de retour de « blessure ». Il faut donc prendre le temps de se comprendre et de mieux comprendre les autres afin de pouvoir rebondir ensemble.

C’est pourquoi SumFuo et Work n’Happiness ont développé une formation de deux demi-journées afin d’apprendre à gérer son énergie et son rapport aux autres pour retravailler ensemble.

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